Le début d’une belle aventure:
Au fil des rencontres avec Thérèse, la question de valoriser sa laine était notre principale discussion. Son rêve était de trouver des artisans qui pourraient travailler sa laine. Il était important pour nous deux, de montrer, que même une laine rustique, comme celle des Sassi Ardia, pouvait être transformée en un produit intéressant.
La mettre en sac, l’expédier en Chine,pour qu’elle soit transformée là-bas pour une bouchée de pain afin que nous puissions consommer bon marché ne correspondait pas à notre éthique.
Thérèse me raconta ses expériences avec la Fée Capeline, chapelière, qui lui fabriqua une série de chapeaux en feutre. De même, Mathilde Grolleau confectionna de nombreuses tentures et tapisseries en feutre.
Dans ma tête germa alors l’idée, de lui tisser un prototype de tapis.
Le projet fut vite adopté. Par contre, je ne pouvais pas en plus, filer sa laine, par manque de temps. Il fallait que Thérèse accepte de se remettre au filage.
Elle se procura rapidement un rouet Ashford spécialement conçu pour filer de la grosse laine. Ainsi, notre partenariat pouvait commencer.